Textes
Des grands classiques, des moins connus, des inédits...
Poème enjoué écrit par un célèbre catholique, créateur de la Journée mondiale contre la Lèpre. Qui que tu sois, rêveur, puissant ou misérable,
Viens servir avec nous le beau pur et parfait ; On doit avoir au cœur une force admirable, Quand on est sûr du bien qu’on fait... Viens ; les gueux de la vie en ignorant nos doutes Font un paquet hâtif de leurs maigres haillons, Et, le cœur plein d’espoir, vers l’inconnu s’en vont En chantant sur la grande route ! Amis partons aussi vers l’avenir… ; marchons Comme ils marchent, gaiement, sans trêve ; Errants d’autres chemins, faisons avec nos rêves, Comme eux, un petit balluchon ! On ne comprendra pas notre Idéal… ; qu’importe ! Les quolibets pleuvront, lâches et dénigrants, Courage amis ! La lutte n’est jamais trop forte, Le rêve n’est jamais trop grand ! On lutte. On est vaincu. Qu’importe : on recommence ! Le cœur bat vaillamment et c’est l’essentiel, Et les yeux, même en pleurs, prennent un charme immense En regardant souvent vers le ciel ! Levez haut votre front, vivez dans le sublime, Aux battements de votre cœur, rythmez vos pas ; Et chantez votre espoir de conquérir des cimes Que vous n’atteindrez même pas !… On vous dira : « Vous êtes fou, c’est impossible, Votre rêve s’éteint, sans espoir de réveil ! » Amis n’en croyez rien ; elles sont invincibles Les mains qu’on tend vers le soleil ! Plus l’air sera pesant, plus la nuit sera noire, Et plus nous devrons croire au souffle, à la clarté, Et plus il sera beau de vaincre. La victoire Fut toujours à celui qui n’a jamais douté ! Et si même abattus dans une heure trop sombre, Lassés de vainement attendre un lendemain, De piétiner toujours de la fange dans l’ombre, Nous tombons épuisés sur le bord du chemin… Sans avoir terminé la route poursuivie, Nous aurons dans nos cœurs assez de force encore, Pour chanter l’idéal qui cause notre mort, Et pour pardonner à la vie ! Car la plus douce et la plus noble récompense, Lorsqu’à se battre un contre cent on s’est usé, C’est de relire au fond de notre cœur brisé, Ces mots qu’en lettres d’or grava la conscience : « Je ne t’ai jamais méprisé !
1 Commentaire
Stéphanie Tiravy
8/5/2023 19:30:06
nul
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Et à ne pas oublier :Hélie Denoix de Saint Marc, « Que dire à un jeune de 20 ans », récité par Jean Piat
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